Ouverture de l’année jubilaire à Rome
La plupart des provinces et secteurs ont célébré l’ouverture de l’année jubilaire le 8 décembre 2018. Mais à Rome, nous ne pouvions pas célébrer ce jour-là car les évêques d’Algérie avaient décidé de béatifier les 19 martyrs d’Algérie en ce 8 décembre. Les supérieurs généraux de nos deux instituts missionnaires d’Afrique, Pères Blancs et Soeurs Blanches, se devaient d’être présents à Oran (Algérie) ce jour-là, d’autant plus que quatre de nos confrères se trouvaient parmi les 19 bienheureux. La semaine suivante, c’était l’ouverture officielle de l’année jubilaire au niveau international à Tunis, ouverture préparée merveilleusement par les Missionnaires d’Afrique et les Soeurs Missionnaires de Notre-Dame d’Afrique présents au Maghreb. Là, de nouveau, nos supérieurs se devaient d’être présents. Nous ne pouvions évidemment pas célébrer à Rome sans eux. C’est ainsi que fut arrêtée la date du samedi 26 janvier 2019 comme date d’ouverture officielle de l’année jubilaire. Pour rappel cette année jubilaire se terminera fin de l’année par une célébration internationale à Namugongo en Ouganda.
C’est donc samedi dernier, 26 janvier 2019, que nous avons célébré avec l’Eglise de Rome, mais aussi avec les nombreux représentants des instituts missionnaires masculins et féminins présents à Rome. Nous désirions célébrer l’événement dans l’église de Saint-Louis des Français, qui se trouve dans le centre historique de Rome, à deux pas de la fameuse Piazza Navona. Comme son nom l’indique, cette église est le lieu de culte des Français résidant à Rome, mais aussi de tous les Français qui passent par Rome, en pèlerinage ou simplement en touristes. Du reste, cette église est aussi célèbre parce qu’elle abrite quelques peintures, et pas des moindres, de Caravaggio, ce célèbre peintre italien du 16ème siècle. Mais là n’est pas la raison de notre choix. En réalité, notre fondateur, Charles Martial Allemand Lavigerie, a été ordonné évêque dans cette église le 22 mars 1863. La célébration de 150 ans d’existence était donc l’occasion rêvée d’honorer ce lieu de notre présence et d’y laisser une trace. C’est ainsi qu’est née l’idée de demander au recteur de l’église, Monseigneur François Bousquet, l’autorisation de placer quelque part sur le domaine, une plaque de souvenir. Notre requête a été acceptée par l’Ambassade de France, puisque ce territoire est, de facto, territoire français, et une plaque de marbre a été bénie samedi, plaque qui sera placée sur un des murs près de la sacristie. Lire l'article ici
Source: mafrome.org