SYMPOSIUM

Célébrations romaines 150° – SYMPOSIUM

A l’instar de toutes les provinces de la Société, Rome a célébré son événement principal, s’il en faut, à l’occasion du 150° anniversaire de la fondation de la Famille Lavigerie, à savoir les Pères Blancs, Missionnaires d’Afrique, fondés en 1868, et les Sœurs Blanches, Missionnaires de Notre Dame d’Afrique en 1869.

Le Symposium était planifié de longue date pour être en phase avec la conférence internationale des Supérieures majeures (UISG) afin de favoriser la participation des supérieures générales des 21 congrégations féminines africaines fondées la plupart du temps par un confrère (évêque) Père Blanc mais surtout « accompagnées » par les Sœurs Blanches. La réussite de ce symposium n’aurait pas été aussi spectaculaire sans leur présence extrêmement dynamisante.

Si la préparation des célébrations du 150° anniversaire de nos fondations ont rapproché nos deux congrégation / société, ce symposium en a confirmé la complémentarité, présente déjà dans la vision d’évangélisation de l’Afrique sub-saharienne de notre fondateur le Cardinal Charles Martial Lavigerie : l’Afrique ne sera pas évangélisée sans la présence de femmes apôtres qui accompagneront les femmes et les familles africaines à connaître, à aimer et à suivre Jésus.

Le but essentiel de ce symposium était la visibilité de la famille Lavigerie dans le dédale des congrégations présentes à Rome. Le public invité était essentiellement composé de religieux et religieuses présents à Rome, qui nous côtoient régulièrement, sans nécessairement nous connaître dans notre charisme spécifique. Le thème en était : « La signification (signifiance) de 150 ans de Mission en Afrique pour la Mission Universelle de l’Église ». Si la date retenue favorisait la participation des congrégations féminines africaines, elle était moins favorable à la présence de nombreux membres de conseils généraux en visite dans leurs congrégations en ce moment de l’année. L’auditoire de 210 places de l’Université Urbaniana, que nous avions loué pour l’occasion, était néanmoins presque plein.

La conférence a commencé par l’intervention des deux intervenants principaux. Notre confrère, Monseigneur Michael Fitzgerald a parlé de manière non-exhaustive de la « Contribution de nos deux instituts à l’œuvre missionnaire de l’Église Universelle », notant dans sa conclusion que, dès le début de nos fondations, la rencontre – initialement avec l’Islam, puis avec tous les africains et africaines et toutes les réalités religieuses – a toujours été essentielle dans notre charisme, ainsi que la lutte pour la Justice et la Paix pour et avec les personnes au service desquelles nous travaillons. Vous trouverez le lien vers le texte de son intervention au bas de cette page.

Sœur Carmen Sammut, supérieure générale des Sœurs Blanches, a quant à elle présenté les caractéristiques essentielles qui font des Sœurs Blanches des Missionnaires spécialement envers les femmes et pour l’Afrique, des initiatrices qui permettront aux africaines elles-mêmes de continuer l’œuvre d’évangélisation de l’Afrique. Elle a ensuite dressé le portrait de 7 femmes, missionnaires de ND d’Afrique, toutes des modèles de femmes apôtres au service de l’Église universelle. Le lien vers le texte de son intervention se trouve au bas de la page.

Après une pause de 30 minutes, trois conférenciers ont pris part à une table ronde avec interactions du public après les interventions. Par le récit de quelques rencontres faites récemment avec des gens très simples dans son diocèse, Monseigneur Richard Baawobr, M.Afr., a parlé de l’urgence de partager la personne, le style de vie et le message de Jésus dans la rencontre. C’est dans la Parole de Dieu, partagée au sein de communautés chrétiennes à tailles humaines, que s’enracinent nos efforts d’évangélisation. Le lien vers le texte de l’intervention de Mgr Richard est disponible au bas de cette page.

Dans une intervention très théologique, Don Antoine de Padou Pooda, un prêtre du diocèse de Gadoua, au Burkina Faso, enseignant la missiologie à l’Urbaniana et se déclarant lui-même héritier des Pères Blancs, nous a alors parlé de l’héritage et de la fécondité spirituelle de la « Famille Lavigerie » en Afrique. Le lien vers le texte de l’intervention de Don Antoine de Padou est disponible au bas de cette page.

Sœur Lea Belemsaga, supérieure générale des Sœurs de l’Annonciation de Bobo Dioulasso a terminé les présentations de la Table Ronde en présentant un Power Point sur trois des 21 congrégations fondées et/ou formées par la Famille Lavigerie. Le Power point de Soeur Lea peut être téléchargé ici et le lien du texte du Power Point (en 3 langues) est disponible au bas de cette page.

Les participants au Symposium se sont alors retrouvés pour partager, dans un esprit de convivialité, le repas du soir autour d’un excellent buffet avant de revenir dans l’auditoire pour la dernière partie du Symposium, un concert donné par un artiste togolais venu avec sa famille de Milan, au Nord de l’Italie. Au bas de la page, vous pouvez visionner une compilation de ce concert.

Le Symposium a été modéré avec beaucoup de talent par notre Confrère, Diego Sarriò qui a résumé l’événement en citant Don Antoine Padou Pooda : « La famille Lavigerie, de par son caractère international et interculturel, prolonge la Pentecôte en tant que Cénacle où le Règne de justice et de paix est déjà en acte. » C’est alors le Père Stan Lubungo, supérieur général des Pères Blancs, qui a clôturé le Symposium peu après 20h30.

Philippe Docq, M.Afr.

Intervention de Mgr. Michael Fitzgerald
Intervention de Sœur Carmen Sammut
Intervention de Mgr. Richard Baawobr
Intervention de Don Antoine Padou Pooda
Intervention de Soeur Lea Belemsaga

Source: mafrome

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